Article réservé aux abonnés – paru dans le n°957 du Magazine Le Vigneron des Côtes du Rhône
L’agroforesterie viticole suscite un intérêt croissant dans les vignobles du Sud. Le projet VITAM, mené entre 2022 et 2024, a permis d’étudier les effets de la présence d’arbres sur la vigne, le microclimat et les rendements.
Retour sur ses premiers enseignements.
Agroforesterie viticole : un retour aux sources ?
L’agroforesterie viticole est caractérisée par l’association d’arbres et de vignes sur une même surface, en périphérie ou au sein des parcelles. Les arbres, autrefois fréquemment complantés avec les vignes, ont disparu des vignobles du
sud de la France au cours de la forte intensification des pratiques au siècle dernier. Face aux enjeux économiques
et écologiques des systèmes viticoles, cette pratique suscite l’intérêt des viticulteurs, car elle peut permettre
de diversifier les productions sur une même surface (fruits, truffes, bois, … etc.), et apparaît également susceptible
de rendre un certain nombre de services écosystémiques : amélioration de la santé des sols, conservation
de la biodiversité, régulation naturelle des bioagresseurs, protection climatique, amélioration paysagère, etc.
Le projet VITAM : mieux comprendre pour mieux agir
Coordonné par Agroof*, le projet VITAM (“VITiculture et Agroforesterie Méditerranéenne”) s’est intéressé à mieux comprendre les pratiques d’agroforesterie viticole déployées sur le pourtour méditerranéen, et à évaluer les effets des arbres sur le comportement des vignes en lien avec les modifications microclimatiques.
Les livrables du projet sont disponibles sur : vitam.projet-agroforesterie.net