[Condrieu] Julien Merlin, l’enchanteur du Condrieu

par | Juin 10, 2025 | Crus des Côtes du Rhône, Echo du vignoble, Non classé | 0 commentaires

À seulement 29 ans, Julien Merlin se fait un nom dans le monde du vin avec un style novateur. Fils de vigneron, il a parcouru les terres viticoles du Bordelais à la Nouvelle-Zélande, avant de revenir à La Chapelle-Villars. Depuis 2022, il vinifie dans une bâtisse familiale, cultivant des vignes en Saint-Joseph, Condrieu et Vin de Pays.

En 2024, Julien a produit 25 000 bouteilles et son ambition va bien au-delà : il veut casser les codes et offrir des vins frais, précis et chargés d’histoire. « J’ai grandi dans une famille vigneronne, mais j’ai d’abord exploré d’autres secteurs avant de revenir à mes racines. Mon parcours m’a conduit du Bordelais, où j’ai étudié le commerce du vin, à la Provence, où j’ai appris la viticulture et l’œnologie. Et pour assouvir ma curiosité, j’ai même voyagé en Nouvelle-Zélande » explique-t-il.

Des cuvées équilibrées et maîtrisées
Julien développe des cuvées qui se distinguent par un élevage en vieilles barriques de 500L, une méthode qui préserve fraîcheur et acidité. « Je sélectionne des chauffes légères et la micro-oxygénation du bois m’apporte une belle harmonie entre fruit et bois » confie-t-il. Son domaine, créé autour d’une parcelle d’un hectare à Saint-Prim, s’est agrandi avec des vignes en Saint-Joseph, notamment à Chavanay. En raison de la jeunesse de ses vignes, Julien a mis en place des partenariats pour acheter de la “vendange sur pied”. Aujourd’hui, il dévoile ses cuvées du millésime 2023, année synonyme de fraîcheur et d’équilibre.

Première apparition au Salon “Découvertes en Vallée du Rhône”

Julien Merlin a fait sa première apparition au Salon Découvertes en Vallée du Rhône cette année, un moment clé pour étendre son réseau et rencontrer de nouveaux clients. « Je sors de ma cachette », admet-il, prêt à partager son travail dans un cadre où l’histoire et la nature se rejoignent. Les dégustations se font sur rendez-vous, au cœur de la cave et des coteaux escarpés, une expérience unique à ne pas manquer.

Isabelle Gibier

Dans le secteur viticole, l’embauche de saisonniers est incontournable, notamment pendant les vendanges. Ce guide présente les principaux contrats, les formalités à respecter, les exonérations possibles et les particularités liées à l’embauche de travailleurs étrangers.

Contrats, obligations et outils pratiques

Le contrat saisonnier : un CDD adapté

Le contrat à durée déterminée (CDD) saisonnier, prévu par l’article L1242-2 du Code du travail, s’applique aux emplois liés aux saisons, comme les vendanges. Il ne concerne pas les surcroîts ponctuels d’activité.

👉 Un contrat saisonnier ne peut pas couvrir un besoin permanent de main-d’œuvre.

Clauses obligatoires

Un contrat saisonnier doit préciser :

  • le motif de recours (emploi saisonnier),

  • la date et l’heure d’embauche,

  • le lieu de travail,

  • la durée du contrat,

  • la période d’essai (si prévue),

  • l’emploi et les missions confiées,

  • la convention collective applicable,

  • la rémunération,

  • les coordonnées des organismes de retraite et prévoyance.

Deux formes existent :

  • Terme précis : fin prévue dès la signature,

  • Terme imprécis : fin indéterminée mais durée minimale obligatoire.

⚠️ Un CDD saisonnier sans écrit est automatiquement considéré comme un CDI.

Règles à retenir

  • Pas de délai de carence entre deux contrats saisonniers, même avec le même salarié.

  • La succession de contrats saisonniers n’entraîne pas une requalification en CDI si le salarié ne travaille pas toutes les saisons.

  • Le contrat doit être remis dans les deux jours ouvrables après l’embauche.

  • Pas d’indemnité de fin de contrat sauf accord collectif spécifique.

        Le Tesa : un outil simplifié

        Le Titre Emploi Simplifié Agricole (Tesa) permet de gérer en ligne les démarches liées à l’embauche et à la paie via le site de la MSA.

        Deux versions existent :

        • Tesa simplifié : pour contrats courts,

        • Tesa+ : pour CDD ou CDI classiques.

        Avec le Tesa, l’employeur peut :

        • déclarer l’embauche,

        • éditer le contrat,

        • générer les bulletins de paie,

        • produire les attestations de fin de contrat.

              Exonérations de charges sociales : le dispositif TO-DE

              Depuis le 1er mai 2024, l’exonération TO-DE s’applique jusqu’à 1,25 SMIC.

              Avantages :

              • exonération de certaines cotisations patronales (ASA, AF),

              • prise en charge partielle par la MSA,

              • cumul possible avec la déduction forfaitaire sur les heures supplémentaires.

              Durée maximale : 119 jours par salarié et par année civile.

              Complémentaire santé et saisonniers

              Les employeurs doivent proposer une complémentaire santé collective, sauf si :

              • le contrat dure 3 mois ou moins,

              • ou si le salarié travaille moins de 15 h/semaine.

              Le versement santé

              Si le salarié remplit les conditions, il peut demander une aide pour financer sa mutuelle individuelle. Elle doit être sollicitée le jour de l’embauche.

              Montant : participation de l’employeur à sa mutuelle, majorée de 25 %, avec un minimum de 15 €.

              Grille de salaires (au 1er mai 2025)

              Selon la Convention Collective Nationale de la Production Agricole et CUMA :

              Palier Coefficient d’emploi Taux horaire brut minimum
              1 9 à 11 11,88 €
              2 12 à 16 11,97 €
              3 17 à 24 12,14 €
              4 25 à 35 12,40 €
              5 36 à 51 12,93 €
              6 52 à 73 13,54 €
              7 74 à 104 14,33 €
              8 105 à 143 15,32 €
              9 144 à 196 16,58 €
              10 197 à 270 18,36 €
              11 271 à 399 20,90 €
              12 400 23,88 €

              Dérogations au temps de travail

              En période de vendanges, la durée maximale hebdomadaire (48 h) peut être dépassée sous accord de la Dreets. Le Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône et les FDSEA ont effectué une demande conjointe pour l’ensemble de l’aire d’appellation.

              ⚠️ Sont exclus de cette dérogation : les jeunes de moins de 18 ans.

              Pour aller plus loin

              magazine juin Vigneron cotes du rhone

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