Article réservé aux abonnés, paru dans le n°950.
La mondialisation et les accords de libre-échange, appelés ALE, ont transformé le paysage économique et commercial de cette industrie. En réduisant ou éliminant les barrières tarifaires, les ALE visent à faciliter les échanges entre pays partenaires. Quels sont les réels bénéfices pour la filière vinicole ? Comment ces accords influencent-ils les producteurs, importateurs et consommateurs ?
Accords de libre échange : de quoi parle-t-on ?
D’une manière générale, lorsqu’ils signent un ALE, également connu sous le nom de traité, les nations conviennent de réduire ou d’éliminer progressivement les règles, les barrières tarifaires et non-tarifaires, lesquelles restreignent les échanges de marchandises. En d’autres termes, ces traités internationaux visent à prévenir le protectionnisme, une politique commerciale qui limite la capacité des pays à soutenir la concurrence sur leurs marchés respectifs.
Historiquement, cette libéralisation du commerce a contribué à accroître l’accès aux vins du monde entier et a permis aux importateurs, ainsi qu’aux consommateurs finaux de choisir parmi une gamme de produits plus diversifiée et à des prix variés.