Le 7 mai dernier, l’association « De Rhône en vignes, cultures en partage de Vienne à Valence » était officiellement lancée lors d’une conférence de presse. Son objectif : inscrire les paysages viticoles des Côtes du Rhône septentrionaux au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Piloté par la filière vitivinicole, ce projet rassemble 51 communes, 8 appellations des Côtes du Rhône septentrionales, 4 500 ha de vignes et plus de 1 200 exploitations. Il s’appuie sur la force d’un territoire viticole millénaire, façonné par le Rhône, la syrah et les savoir-faire des vignerons.
Des séminaires scientifiques ont déjà été organisés à Saint-Romainen-Gal, Tournon et Saint-Péray, pour construire un récit patrimonial solide, appuyé sur des recherches historiques, agronomiques et culturelles.
Un moment historique qui
marque une ambition forte Les principales motivations sont le souhait de la reconnaissance, de la mise en valeur de tous les opérateurs : viticulteurs, caves coopératives, négoces, coopérateurs mais aussi des cépages, sur cette aire géographique définie.
Cette démarche veut mettre en avant la viticulture héroïque pratiquée sur ces coteaux, valoriser les cépages phares et fédérer la filière autour d’un projet à long terme.
L’inscription sur la Liste indicative française est espérée en 2026. Ce sera la première étape d’un processus de 10 à 15 ans, pour faire rayonner ce vignoble exceptionnel à l’échelle mondiale.
Myléna Desestret